C'était bien l'avantage recherché: un langage "codé pour les autres" mais pas pour les utilisateurs qui correspondaient en direct, naturellement (avec toutefois quelques mots dont le sens avaient été détourné pour signifier quelque chose de bien précis au point de vue militaire. Je crois me souvenir d'un mot comme "tortue" qui remplaçait pour les "windtalkers" le mot "char d'assaut/blindé" par exemple, mot sans existence dans la langue d'origine navajo, on s'en doute).
Et le navajo n'avait plus qu'à traduire en anglais la conversation à son interlocuteur: simple et efficace, et pas besoin de changer de "clé de code" chaque jour, par exemple